LES MAITRES DU BOUDDHISME

 

Les plus grands maîtres bouddhistes  sont en général des Lamas correspondants aux Cheikhs dans l'Islam et aux Abbés dans la religion catholique ou à des Bodhisattvas qui dans le Bouddhisme  ont renoncé au Nirvana pour rester auprès des hommes afin de les aider dans leur quête de la libération.

Les qualités de ces maîtres sont principalement l'altruisme, la sagesse et la compassion.

Ils pratiquent la méditation pour parvenir au Nirvana en contrôlant leur pensée à des fins spirituelles.

Il existe deux sortes de Nirvana : le Nirvana terrestre qui un état de paix, de béatitude, et le Nirvana céleste, fin du fin cycle des réincarnations, un état de joie ineffable, d'amour, dans un monde merveilleux sans souffrance.

Amitâbha était le moine Dharmakara, qui règne depuis sa mort sur la "Terre pure", paradis bouddhique. Il était reconnu comme le Bouddha "transcendant".

Ananda, cousin du Bouddha était un sage, un de ses principaux disciples qui a repris les paroles et discours du Bouddha donnant naissance aux premiers Sûtra.

Ashoka, roi Indien (environ 290 ans av JC) qui après des conquêtes meurtrières s'est converti au Bouddhisme et adopta le concept d'Ahimsa (non-violence) en instaurant un état pacifique.

Il encouragea la propagation et la diffusion du Bouddhisme en Inde et dans toute l'Asie.

Avalokitesvara : appelé Tchenrézi par les Tibétains, il était un Bodhisattva personnifiant la compassion, fondateur du peuple Tibétain. Les Tibétains se référent à lui  en révérant cet "éveillé" dont le "Dalai-Lama serait une incarnation. Considérée comme une divinité dans le panthéon Bouddhique.

Milarepa : poète mystique devenu un grand maître (XI é siècle au Tibet). Il est dépouillé de ses biens à la mort de son père, victime de la méchanceté de son oncle. Milarepa cherche à se venger en s'adonnant à la sorcellerie (avec la magie noire, il parvint à exterminer ses ennemis). Réagissant et prenant conscience qu'il avait commis des mauvaises actions, il se rachète  en étant au service d'un maître qui le soumet à des épreuves en vue de sa purification. Il s'isole en ermite dans l'Himalaya jusqu'à atteindre l'éveil. Grâce à cette conversion, à ses qualités spirituelles, ses pouvoirs miraculeux et ses poèmes, Milarepa est un exemple d'épanouissement pour beaucoup de Tibétains.

Dans ses poèmes ("le Gurbum"), il retranscrit les étapes de sa vie spirituelle, ses tentations des forces maléfiques se transformant en énergie bénéfique et positive le conduisant par l'ascétisme à "l'éveil', la véritable révélation.

Nâgârjuna: sa pensée est issue du Mahâyâna (Bouddhisme du "grand véhicule") où le rôle du Bodhisattva est primordial.

Philosophe, il enseigne la révélation du Bouddha dans le Mahâyâna pour lequel une des principales vérités est que l'on peut atteindre "l'éveil" si l'on reconnait la qualité transitoire et impermanente des phénomènes de la vie ou la vacuité  qui voit les choses qui passent comme indicibles, sans individualité. Respecté par tous les Bouddhistes comme un Bouddha ou Bodhisattva, il est resté pour tous les bouddhistes comme un maître des plus influents.

Padmasambhava : on lui doit les enseignements du Bardo-Thodol. Grand apôtre Bouddhiste au VIII é siècle de notre ère, il apporte le Bouddhisme au Tibet et fonde le premier monastère.

Sa personnalité était exceptionnelle et il fit une forte impression en donnant un enseignement inhabituel à ses contemporains de façon pratique, et était doué de forces psychiques jaillissant d'une profonde spiritualité.

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