Né le 08 mai 1929 à 08h à Nice, Jean-Pierre Nicola est le créateur de l'astrologie conditionnaliste.
Il découvre l'astrologie adolescent et après des années de recherches, il publie en 1964 le livre "la condition solaire" qui va redonner des véritables fondements à l'astrologie.
Héritier de la tradition des astrologues-astronomes comme Kepler, Galilée et Cardan, il met l'astrologie au conditionnel, c'est-à-dire que son influence ne permet pas de définir réellement la personnalité d'un individu, car celle-ci dépend de facteurs extra-horoscopiques (conditionnements génétiques, culturels, éducatifs, sociaux, karmiques) en lien avec le conditionnement céleste (thème astrologique) qui donne des indications précises sur la psychologie de la personne, le tout formant la personnalité humaine. Voilà ce que Kepler disait à propos de l'astrologie : " De quelle manière la configuration du ciel au moment de la naissance détermine-t-elle le caractère ? Elle agit sur l'homme pendant sa vie comme les ficelles qu'un paysan noue au hasard autour des courges dans son champ : les noeuds ne font pas pousser la courge, mais ils déterminent sa forme. De même le ciel : il ne donne pas à l'homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme...mais il façonne sa condition."
L'astrologie conditionnaliste héritière de la pensée de Kepler est une astrologie concrète, rationnelle, scientifique avec des données astronomiques, astrométriques, psychologiques...
Jean-pierre Nicola propose un modèle systémique des influences planétaires, le système RET avec trois niveaux de réalité : R pour représentation, E pour existence, T pour transcendance (pour plus de précisions, voir l'article sur les planètes de transcendance en astrologie sur ce blog). Les significations planétaires et les formules RET se rapportant à des formules astrométriques mettant en jeu les demi-grands axes des orbites, la gravité à la surface de chaque planète avec d'autres données astronomiques.
Avec la théorie des âges, Jean-Pierre Nicola propose une étude des âges de la vie en fonction des planètes. La durée de révolution des planètes autour du Soleil est le laps de temps durant lequel l'être humain évolue vers de nouvelles acquisitions conformément à la signification de chaque planète astrologique qui dans la durée gouverne chaque stade : ainsi le contenu de chacun de ces stades évoque de très près les significations de chacune des planètes concernées telles que les avaient formulées les dictionnaires et la tradition astrologique : ainsi, le cycle lunaire est de 27 jours (temps de révolution de la Lune autour de la terre), son stade est de 0 à 27 jours, dès la naissance, acquisitions pendant ce laps de temps du nouveau-né qui concernent les définitions que l'on donne à la fonction lunaire...
Cycle mercurien (temps de révolution de Mercure autour du Soleil, 3 mois ou 88 jours). Ce stade commence de la fin du stade lunaire (27 jours) et dure jusqu'à la
fin du stade mercurien au bout de 88 jours. Les acquisitions dans ce laps de temps du stade de Mercure concerne les définitions que l'on donne à la fonction mercurienne. Ainsi de suite : stade
vénusien de 88 à 225 jours (révolution sidérale de 7 mois et demi), stade solaire de 225 jours à 1 an, stade marsien de 1 an à 1 an et 322 jours, stade jupitérien de 1 an et 322 jours à 11 ans et
315 jours, stade saturnien de 11 ans et 315 jours à 29 ans et 167 jours, stade uranien de 29 ans et 167 jours à 84 ans, stade neptunien de 84 à 165 ans, stade plutonien de 165 à 249
ans.
Pour les signes zodiacaux, Jean-pierre Nicola a mis au point des codes, des formules (excitation, inhibition) pour chaque signe selon cette terminologie et typologie Pavlovienne. Le jour est un excitant positif (allant de l'acquiescement à l'enthousiasme), la nuit est un excitant négatif ( du non à la déclaration de guerre, frein). Chaque signe se déduit en fonction de son rapport jour et nuit.
Il prend en compte les travaux du neurophysiologiste Ivan Pavlov sur le processus de l'activité nerveuse supérieure qui avait donc découvert les structures qui nous font convertir les rythmes zodiacaux en réflexes neuroniques (réponse de l'organisme).
Les fonctions psychiques de Jung (sentiments, sensations, pensées, intuitions) sont pris en compte par les astrologues conditionnalistes pour définir les signes répartis selon les saisons (printemps avec le Bélier, taureau, Gémeaux pour la fonction sensation, été avec le Cancer, Lion, vierge pour la fonction sentiment, La Balance, Scorpion, Capricorne pour la fonction pensée, hiver avec le Capricorne, Verseau, Poissons pour la fonction intuition).
Jean-Pierre Nicola du signe du Taureau possède un ascendant en Cancer. Pluton dans ce signe en maison I conjoint à l'ascendant est sa dominante planétaire. Sensible
à la dimension complexe de la réalité, des situations, des rapports de force (conjoint Mars en maison II), il étudie avec profondeur les mécanismes secrets de la réalité (opposition à Saturne
dominant aussi) en fouillant, décortiquant le réel pour comprendre le fonctionnement des lois naturelles de la Nature en vue de parvenir à une connaissance plus réaliste de l'astrologie loin de
la limiter à des symboles ou à des références uniquement mythologiques. Scientifique dans l'âme, il s'appuie sur des bases astronomiques, physiques qui expliquent de façon cohérente la
réalité du fonctionnement de l'astrologie que sa curiosité naturelle (Mercure en Gémeaux en maison XII conjoint à l'ascendant) permet d'appréhender dans toute sa diversité et richesse. Grâce à
ses recherches, l'astrologie devient une connaissance fondamentale pour appréhender la personnalité humaine grâce à l'appui des connaissances en sciences exactes (physique, astronomie) et des
sciences humaines (psychologie, sociologie). L'astrologie devient scientifique, la sortant des ornières où des astrologues peu consciencieux l'avaient placés, considérée comme un domaine
irrationnel, basée sur de la superstition. Malgré l'anonymat, la discrétion de ses recherches et un travail resté marginal pour beaucoup trop d'astrologues, isolé face à une astrologie de
pacotille que les médias encensent notamment dans les horoscopes, Nicola parvient à remettre cette connaissance antique sur les bons rails, aidé dans son travail par une conjonction
Soleil-Jupiter en Taureau qui lui donne les motivations nécessaires pour se rendre clair, compréhensible malgré la complexité des ses travaux et de continuer la lutte pour faire apprécier
et faire connaitre l'astrologie en dehors d'un cercle occulte; Aujourd'hui, l'astrologie conditionnaliste est considéré comme une astrologie moderne qui réussi à enfin faire
comprendre le rapport entre l'homme et le système solaire par des concepts clairs (Mercure conjoint Jupiter, sextil Uranus) avec l'aide de pédagogues, d'astrologues conditionnalistes confirmés
(Bernard Blanchet, Richard Pellard) qui ont oeuvré dans leurs parutions à rendre accessible la connaissance de cette astrologie.
A la fin de sa carrière, il devient Docteur en philosophie mention psychologie de l'université d'Honolulu avec sujet de sa thèse (qui prend comme personnalité de référence Carl-Gustav Jung), "la globalité en psychologie analytique et astrologie conditionnaliste". Jung notamment se servait de l'outil astrologique pour l'évaluation des problèmes et des potentiels de ses patients dans son travail de psychologue et avait écrit : "Nous sommes nés à un moment donné, en un lieu donné, et nous avons, comme les crus célèbres, les qualités de l'an et de la saison qui nous a vus naître".
Bien que Jean-Pierre Nicola soit disparu en 2022, d'autres astrologues continuent à propager ces connaissances et à faire une astrologie de qualité permettant de bien interpréter un thème astrologique.
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