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                                                                                                    QUI SUIS-JE ?

Passionné d'astrologie, j'ai consacré mes études et mes recherches dans ce domaine, il y a près de 35 ans.

Mes recherches m'ont orienté vers une pratique moderne de l'astrologie (astrologie conditionnaliste) et j'utilise des techniques personnalisées d'études de thèmes pour déterminer les principaux traits

de caractère.

Grâce à l'astrologie, je me suis ouvert à d'autres connaissances en travaillant dans une librairie ésotérique, des connaissances ésotériques qui sont en marge du savoir connu mais qui doivent permette à tout un chacun de se reconnecter avec sa part divine dans un monde matérialiste, très rationnel, coupé des racines ancestrales d'un savoir occulte auquel nombre de civilisations avaient accès il y a longtemps.

Il est donc temps de se rapprocher de ce savoir, de contempler le "ciel" et de découvrir ces mystères pour mieux être au coeur de l'ésotérisme, c'est-à-dire dans les secrets de la nature de l'homme, de sa spiritualité ou dans le fond et dedans des choses cachées, accessibles pas seulement aux seuls initiés mais à vous aussi grâce à ce partage dans ce blog de mes articles sur l'ésotérisme.

 

 

                                             NOTIONS SUR L'AME

 

Nous pouvons nous appuyer sur les travaux de C.G Jung (né en 1875 en Suisse), concernant la psychologie analytique et psychologie des profondeurs pour expliquer la notion d'âme ou de soi (atman en sanskrit) car le soi est chez Jung, comparable à ce qu'est pour les mystiques l'image de Dieu dans l'âme.

Le psychiatre et psychologue définit des concepts comme le moi (la conscience) et le soi (conscience plus inconscience équivalent à la totalité de l'être) et des archétypes qui servent à mieux comprendre l'homme au sens spirituel. Ainsi l'âme selon lui ou la "psyché" est synonyme de vie intérieure où se développe les tendances psychiques de l'homme, un contenu psychologique à rapprocher de l'âme ou esprit dans la pensée spiritualiste, car elle est une entité personnelle au fond de soi.

Avec les archétypes d'anima et d'animus, Jung nous éclaire sur l'esprit, l'âme. L'animus est selon lui la part masculine inconsciente de la femme dans sa personnalité qu'elle peut compenser à travers ses projections inconscientes vis-à-vis de l'homme, dans ses relations masculines. Au positif, la femme assume sa part de masculinité par une conduite volontaire, affirmée, ambitieuse, des qualités que l'on retrouve habituellement chez l'homme.

A l'inverse, l'anima est la part féminine inconsciente de l'homme qu'il projette sur sa partenaire ou dans ses relations féminines, une part de lui qu'il peut vivre en épanouissant en lui sa sensibilité, ses émotions, sa "féminité" ou en négatif,  dans un comportement trop passif, indécis, soumis aux caprices de son émotivité et sensibilité.

 

Ces concepts d'animus et d'anima sont à mettre en parallèle avec la notion d'âme dans un sens ésotérique, spirituel. L'âme, étincelle divine ou aspect éternel de Dieu en chacun est composée de la même façon que le modèle du yin et du yang, symbolisé par un cercle divisé en deux parties opposées s'interpénétrant; Le yin, le féminin, contient  la part contraire masculine  le yang, représentés par des couleurs, le noir pour la partie yin avec un petit point blanc, le masculin et le yang le masculin ( le blanc) avec un point noir , illustrant sa partie féminine en lui qu'il doit intégrer pour mieux gérer avec harmonie les pôles contraires de sa personnalité. L'homme possède donc dans son âme une part dominante d'esprit ou d'âme masculine avec une part non-dominante féminine. De la même façon, la femme a dans son âme une part dominante féminine et un pôle dominé masculin qu'elle peut harmoniser en elle en équilibrant les parties opposées dans son âme. Chacun possède ainsi dans son âme une totalité avec une part dominante et une part inverse dominée.

 

Pour les spiritualistes Dieu est pensée et la lumière a été divisée en pôles positifs et négatifs : le positif, l'homme, le masculin, le négatif, la femme, le féminin. Les âmes sont des particules de lumière. C'est chacun de nous. L'âme est le seigneur de notre être, la magnifique lumière qui enveloppe toute notre totalité. L'âme enregistre les émotions et les pensées sous forme d'empreintes électriques sur le corps de lumière. L'âme se situe dans une cavité proche du coeur. dans cette cavité réside une essence lumière qui pèse 13 onces. Quand on est empli du sentiment d'amour, c'est l'âme et non le coeur qui ressent l'émotion.

Il y a des âmes qui ont "traverser" : lorsque l'âme d'une femme est dans un corps d'homme et vice-versa. Lorsque l'âme d'une femme est dans un corps de femme, les sceaux sont en harmonie les uns avec les autres. Ils sont alignés. Idem pour les hommes. Un grand nombre de femmes choisissaient de "traverser", de s'incarner dans le corps d'hommes parce qu'elles voyaient tout l'honneur qui était accordé aux hommes. Elles pensaient que la vie seraient tellement plus facile si elles n'avaient pas à faire des enfants,  à être soumise, à endurer viols, brutalités et souffrances. En même temps, nombre d'hommes fatigués des guerres, désireux de savoir pleurer comme une femme pensaient qu'ils seraient à leur avantage de revenir dans des corps de femmes. Ils "traversèrent" eux aussi. Que se passe t-il lorsqu'une femme, énergie négative, entre dans un organisme mâle dont les sceaux sont faits pour recevoir l'énergie positive ?

C'est pareil quand l'homme entre dans un corps de femme dont les sceaux sont supposés répondre à l'énergie négative : ce sont des hybrides et il y a confusion. Ils sont souvent attirés vers les entités du même sexe et lorsqu'il y a union d'un homme et d'une femme dont l'un est un de ces hybrides, le négatif se retrouve avec le négatif et le positif avec le positif : ils se repoussent parce que la masse cellulaire ne peut évoluer dans de telles conditions.

 

 

 

 

                   GLOSSAIRE ESOTERIQUE

 

ALCHIMIE : Dans le creuset ou four appelé l'Athanor", transmutation des métaux dont le plomb en or.

Symboliquement transformation de l'âme grossière dans son évolution vers son perfectionnement divin à l'issu des nombreuses incarnations de l'homme.

 

AME (Atman) ou esprit. L'étincelle divine en chacun qui constitue un aspect éternel de Dieu. Elle est investie du libre arbitre, une qualité qui la différencie de beaucoup d'autres types d'âme. Tout changement ou transformation qui se manifeste dans le corps physique est d'abord ajusté au sein de l'âme.

 

ANNALES AKASHIQUES : Aussi dénommées Esprit de Dieu ou livre de vie. Toutes les données provenant de chaque niveau d'activité dans les mondes manifestés (pensées, paroles, actes) sont enregistrés dans l'Akasha. De nature magnétique, l'Akasha peut détecter et enregistrer l'activité électrique jusqu'aux niveaux subatomiques.

 

ASTRAL : Ou éthérique, matière spirituelle ou fluide cosmique dans l'au-delà comme le corps astral qui est le double astral du corps physique que l'on retrouve sur les plans supérieurs des mondes supra-humains.

 

ASTROLOGIE : Au conditionnel, car l'apport céleste ou héritage céleste lié aux planètes n'est pas suffisant pour décrire une personnalité. Celle-ci s'étudie aussi avec l'appui de l'astrologie en fonction de certaines conditions selon la qualité de l'apport de l'héritage terrestre (hérédité, influence culturelle, karma, âme). Astrologie conditionnaliste fondée en 1964 par Jean-pierre Nicola ("La condition solaire").

 

AUM : Ou OM, syllabe sacrée à énergie hautement spirituelle. Son ou vibration cosmique émanant de Dieu. Le "prénom de Dieu".

 

AURA : Sept enveloppes formées de plusieurs couches à énergie hautement raffinée, maintenues ensemble en une structure ovale autour du corps physique. Elle est en interaction constante avec l'environnement et les autres formes de vie. Coloré selon la qualité de la personnalité : Violet : spiritualité, Bleu : dévotion ou dévouement à un noble idéal, Jaune : intellectualité la plus haute, Orange : orgueil, vert : sympathie, Rose : affection désintéressée et élevée, rouge : colère, sensualité, Noir : méchanceté, Gris : égoisme.

 

BOUDDHA et BOUDDHISME : Siddhârta Gautama né au V é siècle avant notre ére en Inde, au pied de l'Himalaya, est un fils de roi qui mène une vie insouciante de prince jusqu' à l'âge de 29 ans.

Il découvre au cours d'une promenade la place de la souffrance dans la vie humaine. Il comprend la vanité de toutes choses et choisit la voie du renoncement. Prônant une ascèse rigoureuse, une nuit sous un figuier, c'est l'illumination, l'éveil (Bohdi). Gautama est devenu l'éveillé, le Bouddha, celui qui est sorti de la torpeur spirituelle.

Le bouddhisme peut se définir comme un chemin de libération de l'insatisfaction qui nous oppresse, de la douleur de l'existence. L'homme souffre mais peut s'en sortir. L'expérience du Bouddha le prouve. Il faut des mérites : ils culminent dans la bienveillance, le désintéressement, la compassion. C'est une sagesse par le voie du détachement des réalités matérielles et par l'ascèse, une éthique de vie.

Dans l'enseignement Bouddhique, la cause de la douleur se retrouve essentiellement dans les passions, les désirs qui renouvellent l'insatisfaction entrainant l'attachement à ce monde. C'est le karma qui nous fait retomber dans une autre existence à travers le phénomène de la renaissance et de la réincarnation.

Il faut atteindre le nirvana pour supprimer le désir et le karma, toutes les souffrances morales qu'amènent l'avidité, les soifs de plaisirs de l'existence, l'égo.

Le nirvana, c'est le détachement, la réalisation suprême, un état de paix, de plénitude, de bonheur et de sagesse. c'est aussi un état de victoire sur la mort et la transmigration.

A travers les quatre saintes et nobles vérités énoncées par le bouddha, il fait part de l'universalité de la souffrance et les conditions à remplir pour que cesse la souffrance et annonce la voie qui conduit au bonheur.

Le bouddhisme compte entre 300 et 400 millions d'adeptes dont 99 % vivent dans une douzaine de pays d'Asie.

 

BHAGAVAD-GITA : Dialogue, sous forme de poème issu du Mahâbhârata, immense épopée, entre le prince Pandava Arjuna et son cocher qui n'est autre que Krishna. Krishna enseigne à Arjuna la doctrine de l'immortalité de l'âme ou des existences progressives par la réincarnation et celle correspondante de la trinité ou du verbe divin révélé dans l'homme.

 

BODHISATTVAS :  Certains êtres parviennent à l'éveil mais retournent ensuite à l'existence ordinaire. Ils meurent et renaissent sur terre afin d'aider autrui à atteindre l'éveil. Ils montrent aux autres le chemin de la libération de la souffrance, car le bodhisattwa a éveillé sa conscience spirituelle et a atteint la parfaite illumination.

 

CHAKRAS : Stations réceptrices du corps où passe l'âme et le courant divin; centres énergétiques situés dans le corps physique fournissant de l'énergie aux glandes endocrines qui la redistribuent aux tissus physiques. Etapes donc de la montée spirituelle. On les représente par des lotus, fleurs à plusieurs pétales.

 

CORDON D'ARGENT : Ou fil d'argent reliant l'âme au corps physique, au niveau du plexus solaire (cavité située prés du coeur) et  qui se casse à la mort du corps physique libérant l'âme.

 

DEVAKHAN : Zone correspondant au septième ciel, sorte de paradis pour les âmes les plus évoluées. La conscience endormie s'éveille alors à un sentiment de joie ineffable, de paix, de félicité et toute l'atmosphère de ce lieu semble musique et couleur. L'être tout entier est inondé de lumière et d'harmonie. stade avant le nirvana.

 

DEVAS : Etres de lumière proche des anges venant accueillir les défunts dans les mondes spirituels et transmettant les prières des récitants jusqu'à Dieu.

 

EFFET KIRLIAN : Procédés photographiques permettant grâce à un processus électrique de visualiser l'aura ou un halo entourant les objets ou les êtres humains. Cela permet de visualiser les formes et énergie de toute réalité physique ou matérielle.

 

HINDOUISME : Polythéisme dérivant de l'unique, le Brahman (Dieu) à partir duquel tous les autres dieux ne sont qu'une émanation. Les dieux personnels majeurs sont ceux de la Trimurti; Ce sont dans l'ordre Brahmâ, action créatrice, Vishnu, action conservatrice, Shiva, action destructrice. Ils représentent trois aspects inséparables de la structure de l'univers et de l'absolu transcendant (Brahman). L'hindouisme est formé à partir des Védas (principaux textes sacrés vers 1500 av JC) qui furent révélés aux hommes de façon non-humaine par le Brahman (la divinité) grâce à l'audition des Rishis (les sages).

L'hindouisme est un ensemble de concepts philosophiques et spirituels remontant à la protohistoire indienne :

Castes : La société hindoue est divisée traditionnellement en fonction de la réincarnation et du karma de chacun, à partir de sa position sociale, en quatre grandes classes :

 -Les brahmanes : les prêtres, le clerc enseignant qui professent le Brahman (d'où leur titre)

- Les kshatriyas : les guerriers, les rois et les administrateurs (qui protègent les brahmanes)

- Les vaishyas : les paysans, commerçants et artisans (les richesses matérielles)

-Les shudras : les serviteurs (obéissant aux trois classes supérieures).

Yoga : Union avec Dieu à travers des mouvements du corps dans une pratique méditative, respiratoire, posturale par le contrôle de soi.

La vie spirituelle d'un hindou est marqué par quatre stades, étroitement liées à des buts de la vie, chacun de ces stades permettant d'accéder à une vie spirituelle bien remplie.

1/ Période de la vie de l'éducation, avec l'étude des textes sacrés, les Védas, sous la férule d'un guru, représentant de la divinité, l'élève lui devant respect et obéissance en pratiquant chasteté et continence.

2/ Période correspondante à une vie active, la vie de famille dont le sujet dans la force de l'âge doit se soucier de sa descendance, d'un patrimoine et des relations qui seront le fruit de son travail sans se faire abuser par les avantages d'une vie d'aisance tout en retirant un enseignement.

3/ Une fois les buts matériels atteints, le sujet loin des attachements de sa vie sociale et familiale se retire pour une vie de retraite afin d'obtenir le salut.

4/ Principal but de la vie d'un hindou : atteindre la libération spirituelle, la Moksha, la libération du cycle des réincarnations en raison du karma pour fusionner et rester avec le divin (Brahman). C'est aussi le parcours du Sadhu, de l'ascète errant.

 

JOUR DU JUGEMENT : Aussi salle du jugement. L'expérience de l'enregistrement et de l'auto-évaluation effectuée à la fin d'une vie dans un corps physique. Pendant ce processus, les activités relatives à la vie sont inscrites dans les annales akashiques. L'entité évalue également les faits de sa vie par rapport aux objectifs fixés avant la naissance. L'individu concerné est le seul à se juger.

 

KABBALE : Tradition ésotérique du judaisme sur une interprétation mystique de la Torah à travers des commentaires concernant la loi orale et écrite données par Dieu à Moise.

 

KAMALOKA : Région éthérique renfermant les êtres privés du corps physique par la mort et destinés à subir certaines transformations purificatoires avant de passer dans des zones plus élevées du"ciel". Séjour transitoire pour certains avant de monter vers de meilleurs plans ou d'autres qui y restent un temps plus ou moins long selon leur degré d'avancement sur le plan spirituel. Correspond au purgatoire.

 

KARMA : Actes induisant ou produisant des effets se répercutant dans les vies suivantes, ou destinée se formant en  fonction du karma des vies passées (hindouisme, bouddhisme).

 

KUNDALINI : Force spirituelle qui dort enroulée à la base de la colonne vertébrale. Si on la réveille, elle remonte de chakras en chakras sous la forme de découvertes spirituelles et de visions mystiques. Avec le Kundalini-yoga, il s'agit d'éveiller à travers ce yoga l'énergie spirituelle de l'homme.

 

NIRVANA : A travers le "sentier", chemin qui mène grâce à des qualités humaines et spirituelles à la perfection humaine, l'individu atteint le "but de la vie", dernier stade de l'évolution de l'homme, qui est le perfectionnement spirituel de l'homme avant son union finale avec Dieu sans que soit nécessaire une nouvelle incarnation afin de  progresser dans une nouvelle vie.

Le nirvana est donc en conclusion un sentiment de paix, d'ineffable bonheur, une fusion de son amour dans l'amour universel, l'union de la conscience individuelle avec la conscience universelle (Dieu).

 

TEMPLE DE L'OCTAVE : "Structure" éthérique utilisée dans le processus de guérison qui suit la mort. Chacune des huit phases de ce temple est en rapport avec un niveau spécifique de conscience dans la conscience individuelle.

 

VALLEE DU DERNIER SOMMEIL : Région éthérique où se rendent de nombreuses âmes en vue d'un processus de guérison.

 

 

 

 

 

        LES EXPERIENCES DE MORT IMMINENTE

 

Avec Elizabeth Kubler-Ross ou en France Jean-Jacques Charbonnier, Raymond Moody, né le 30 juin 1944 aux Etats-Unis, médecin, docteur en philosophie et psychologue a été un précurseur sur les témoignages de personnes relatant une expérience de mort imminente (EMI) après un accident ou une maladie, avec un arrêt cardiaque et mort clinique qui s'en suit pendant un temps plus ou moins court, le cerveau ne montrant aucun signe d'activité neuronale.

Son premier livre "La vie après la vie", best-seller est le premier ouvrage a avoir été publié sur les "EMI" devançant les témoignages de spécialistes sur le sujet comme E. Kubler-Ross ou plus près de nous J.J Charbonnier à travers leurs récits de gens ayant relaté ce genre d'expériences. Tous ces auteurs témoignent de l'existence d'une vie après la vie et de l'existence d'une conscience indépendante de l'activité neuronale.

Les expériences de mort imminente se présentent ainsi :

Sortie hors du corps ou décorporation avec sensation de flottement à environ 1 mètre ou 2 mètres au-dessus du corps, la personne voit et entend les soignants discutant autour de son corps puis passe avec plus ou moins de rapidité dans un long tunnel sombre où brille à l'extrémité un point lumineux qui apparait de plus en plus proche. Pénétrant enfin dans une lumière étincelante, chaude et emplie d'amour, intervient alors un être de lumière, un esprit de chaude tendresse, tout vibrant d'amour qui se présente à la personne et l'amène à contempler le panorama de sa vie terrestre, des derniers instants de vie à sa naissance où cet être de lumière commente avec elle les divers événements qui ont jalonné son existence terrestre. En outre, la personne s'aperçoit de la présence de gens qu'elle avait connu dans sa vie terrestre.

A ce moment apparait une frontière symbolisant la limite entre sa vie terrestre et la vie à venir, puis sentant comme un devoir de revenir sur terre, elle réintègre brusquement son corps physique avec cette sensation de se jeter comme dans une eau froide dans une piscine.

12 % des personnes réanimés avec succès relatent une expérience de sortie hors du  corps mais les "expérienceurs" se heurtent le plus souvent à l'incrédulité de leur entourage et du déni du monde scientifique car cette expérience ne peut jamais être reproduite expérimentalement. Les dernières recherches les plus sérieuses sur les "EMI" révèlent toutefois que "le cerveau ne serait pas le support ou le producteur de la conscience mais plutôt le récepteur d'une conscience non-locale, selon un fonctionnement comparable à celui d'un poste de radio ou de télévision".

Après cette expérience, nombre de personnes témoignant d'une "EMI" ont renoncé à une partie de leur ancien mode de vie car ces répercussions qu'ont engendré cette expérience ont développé chez eux une plus grande spiritualité (mieux se préoccuper  des autres, se désintéresser des contingences matérielles et financières, une plus grande foi...).

 

"La Preuve du paradis" : Témoignage d'une EMI par le docteur Eben Alexander.

Eben Alexander, neurochirurgien américain est victime le 10/11/2008 d'une maladie rare, liée à une bactérie, une méningite foudroyante (méningite bactérienne à E.coli) qui le plonge dans le coma pendant sept jours.

Son activité cérébrale ne fonctionnant plus, le docteur Eben Alexander témoigne dans son ouvrage "la preuve du paradis" sortie en 2012 d'une expérience de mort imminente où d'un voyage de l'autre côté de la vie, à la limite de la frontière séparant la vie  de la mort.

Scientifique rationaliste, il n'admettait pas que la mort du corps physique et du cerveau ne soit pas la fin de la conscience mais que l'expérience de la vie continue sans le corps.

Pendant son coma, il a pu à plusieurs reprises sortir de son corps (la conscience) et vivre une expérience étonnante à travers un voyage dans l'au-delà, à la rencontre d'un monde bien réel, après le passage dans un tunnel sombre assorti d'une lumière blanche et dorée accompagnée d'une musique à la fois belle et complexe, un "son vivant".

Devant lui, lui apparait un paysage verdoyant, et volant au-dessus des arbres, des champs, des ruisseaux et des chutes d'eau, il aperçoit des groupes de personnes et des enfants qui jouent et rient. Ces gens de lumière semblaient aussi réels que les êtres humains de notre monde, car ils étaient de la même forme que les êtres vivants avec des cheveux et des vêtements.

Avançant dans un vide immense mais réconfortant, un univers sombre qui débordait de lumière et semblait  provenir d'une sphère brillante, E. Alexander ressent une présence à travers une obscurité totale inondée de lumière, "une obscurité profonde mais éblouissante". Cette présence, il l'identifie à Dieu, la "mère", le créateur, la source responsable de la création de l'univers et de tout ce qu'il contient. "OM" ou le son relié à cette présence divine possède toutes les qualités humaines mais dans une quantité infiniment  plus grande, dépassant d'une façon inimaginable tout ce qu'il avait pu connaitre sur la terre.

E. Alexander comprend à travers cette "voix" qui pénètre en lui les réalités complexes des mondes et des univers infinis, multiples qui composent la vie, et que l'amour inconditionnel qu'il a connu dans cette expérience au sein de ce monde spirituel constitue le socle fondamental qui crée et agence les formes de vie sur tous les plans.

Lors de son réveil, après sept jours passés dans le coma, E. Alexander reconnut sur une photo l'image de sa soeur qu'il n'avait jamais connu sur terre (orphelin, il ne connaissait pas sa famille biologique) mais qui était "l'ange" qui l'avait accueilli avec tant de chaleur, d'amour lors de ses visites dans l'au-delà.

La preuve est là, les gens disparus nous retrouvent après la mort pour nous accompagner dans une nouvelle vie.

 

 

 

 

 

                                                  L'APRES-VIE DE JOHN LENNON

 

Jason Leen médium américain, est contacté par John Lennon peu de temps après son assassinat le 08 décembre 1980. Fondateur du groupe de rock anglais les Beatles, l'ex co-leader des Beatles veut témoigner de sa réalité présente en tant qu'entité dans l'au-delà afin d'être un porte parole de la vie éternelle et des mondes éthériques.

Clairaudient Jason Leen raconte dans son livre les paroles que lui transmet Lennon qui décrit son expérience :

" Lorsque une première balle explosa dans mon corps, puis une seconde, une troisième, je savais ce qui se passait. Je fus terrassé par une incroyable douleur avant de m'effondrer sur le sol. Mon corps spirituel vibrait si intensément qu'il débordait de mon corps physique et soudain, je sortis de mon corps physique.

Alors que je flottais près du plafond, j'aperçus un homme couché sur le sol dans une mare de sang. C'était moi. Le brillance se stabilisa dans la pièce et une profonde impression de paix m'envahit. En me sentant libéré de mon corps physique, je sus qu'il était mort. Une puissante source de lumière emplit la pièce et le monde que j'avais connu disparut. J'étais aspiré dans un "tunnel" aussi éclatant que le soleil. Alors que je me déplaçais toujours aussi vite, mes blessures par balles parurent se cristalliser comme des pépites d'une substance solide emprisonnées dans une texture plus molle. Je m'étonnais de les sentir encore après avoir laissé mon corps loin derrière moi. Des vagues de musique me traversaient, je n'avais jamais entendu une si belle symphonie pour atteindre un fabuleux crescendo. Je sus que j'étais sorti du tunnel et je ne voyais que de la lumière. Je reconnu avec une joie indescriptible ma mère venu m'accueillir. Il y avait des vallons, herbes, oiseaux, senteurs, arbres, des matières faites de lumière et d'énergie; certains oiseaux étaient aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Dans chaque vallée, il y a des temples; ce sont des structures éthériques utilisées dans le processus du guérison qui suit la mort. Chacune des huit phases du temple où je me trouvais est en rapport avec un niveau spécifique de conscience. Le corps se purifie dans chacune des vallées et temples qui se succèdent et sont plus beaux les uns que les autres.

Après la guérison, il ne subsistera plus rien dans l'être qu'une lumière pure et dorée. L'âme a une lumière dorée qui brille et relie l'être directement à Dieu. L'âme se fond dans l'amour divin; les atomes du corps terrestre possèdent leur réplique exacte sur le plan éthérique. ces répliques éthériques forment un nouveau corps de lumière.

Sur le plan éthérique, les êtres communiquent par télépathie. Toute pensée émise dans les sphères éthériques donnent des résultats immédiats. Il suffit de penser à quelqu'un ou à quelque chose pour entrer immédiatement en contact. Ici, la volonté est si illimitée que ce qu'on croit existe véritablement et chaque désir se réalise aussitôt. C'est pourquoi, il faut apprendre à maîtriser la pensée avant d'entrer totalement dans une nouvelle réalité. Un de de mes premiers apprentissages a été d'apprendre à se déplacer, à voyager. Il suffit de visualiser où l'on veut aller et c'est fait en un instant. Puisque chaque souhait se trouve exaucé ici, l'égalité se réalise enfin. Tout est une création mentale et Dieu est le pouvoir créatif qui la concrétise. J'ai été guéri dans la musique, une musique céleste, fascinante et dans une cascade de couleurs. La purification de l'esprit s'opère de nombreuses manières. Pour la plupart des hommes, elle a lieu dans la vallée du dernier sommeil; c'est l'un des noms attribués à la région éthérique où se rendent de nombreuses âmes qui viennent de quitter les mondes physiques. C'est un processus de guérison traversé par un individu.

L'amour divin s'écoule en permanence à travers l'union éternelle appelée l'âme. Dieu et les êtres spirituels entourent les âmes d'un amour inconditionnel pour ce que l'on est et malgré ce que l'on est aussi.

Le don du libre arbitre ne peut jamais être supprimé.

Les sens éthériques sont beaucoup plus développés que ne le sont les sens physiques. Toute expérience terrestre est enregistrée dans les "Annales Akashiques", également connues sous les dénominations : l'esprit de dieu ou le livre de la vie. Tout ce qui appartient aux mondes matériels y est enregistré pour l'éternité.

Les anges possèdent une matière spirituelle supérieure à celle des hommes. Ils servent de lien entre Dieu et les mondes matériels. Les hommes ne se transforment jamais en anges. Ils remplissent une fonction totalement différente et si les humains s'ouvraient à leur divinité aussi intensément que les anges, leur éclat éclipserait celui de tout le règne angélique. La musique est le langage de l'âme, du créateur. Le rythme constitue la loi universelle du mouvement divin ainsi que la structure essentielle de toute musique. Elle constitue le véhicule naturel de la communication entre les sphères éthériques. J'ai traversé les huit phases du temple pour ne plus subir l'influence des limites propres au monde physique. Alors, on est véritablement libre et on peut avoir accès dans ces mondes à la connaissance illimitée. Beaucoup d'entités célestes vivent sur différents niveaux du royaume et ils rayonnent tous d'un certain niveau de fréquence propre à leur évolution. Les âmes ne séparent jamais de Dieu et il s'écoule en permanence à travers l'union  éternelle avec lui, appelée âme. Les hommes s'incarnent selon des objectifs qui leur sont propres afin de faire l'expérience des royaumes manifestés dans un isolement apparent mais les âmes ne se séparent jamais de Dieu et elles sont des rayons divins d'énergie pure projetée dans les divers royaumes crées par Dieu.

L'âme est éternelle et elle est la manifestation de Dieu et de son amour dans notre réalité personnelle.

Le corps physique se nomme temple de l'âme. La destinée de l'humanité est d'exprimer l'éclat de la lumière dorée de notre créateur".

John Lennon veut témoigner ainsi de la réalité de la vie après la mort et être un porte parole de la vie éternelle dans l'au-delà.

 

 

 

 

 

                            LE DALAI-LAMA :

           "OCEAN DE SAGESSE"

 

Tenzin Gyatso, de son vrai nom Lhamo Dhondup est

le chef spirituel des bouddhistes tibétains.

Moine de l'école Gelugpa (bonnets jaunes), le Dalai-lama est né le 06/07/1935 à 04h38 à Taktsen (Tibet).

L'étude de son thème astrologique permet de cerner quelques traits de sa personnalité. Cancer ascen-

-dant cancer, le soleil et pluton en conjonction dans ce signe dominent avec mercure en harmonie avec ces planètes dans son ciel de naissance. On note de beaux aspects de jupiter et saturne au soleil, un carré, aspect dissonant de mars à soleil-pluton, et une conjonction vénus-lune-neptune proche du fond du ciel.

Très sociable et sachant se faire apprécier par les autres en général par ses qualités relationnelles et d'ouverture d'esprit, le Dalai-lama s'ouvre facilement dans les discussions (soleil trigone à jupiter) dans un échange profond en mettant en oeuvre ses talents de pédagogue, la richesse de son affectivité (soleil, mercure, vénus valorisés) tout en sachant affirmer son identité, rayonner par la simplicité de son comportement où l'autre prend beaucoup d'importance (soleil en ascendant). S'adaptant à toutes sortes de communication, de dialogues dans les échanges les plus variés, il s'implique totalement dans les relations avec les individus les plus différents avec clarté, franchise, authenticité d'être en sachant partager avec autorité les convictions qui l'animent. Passionné mais distant à la fois dans son rôle de chef spirituel, il s'investit avec force dans un but : faire rayonner les valeurs prônées par le bouddhisme à travers le monde.

Conscient de l'image qu'il projette et que lui renvoie les autres, il sait poser les vrais problèmes qui l'amènent à développer les qualités spirituelles que l'on attend de lui sans se prendre trop sérieux en cultivant humour et dérision (mercure en maison XII en gémeaux).

Grâce à l'influence de son  signe dominant le cancer et les planètes en vierge dont la lune qui est forte aussi, le Dalai-lama a besoin d'un cadre de vie rassurant, intime protégé des aléas et de l'influence que pourrait avoir les autres sur lui en se fermant face au tumulte de la vie extérieure en se protégeant  dans sa bulle par la méditation. Il peut ainsi se relâcher et se consacrer à ses proches (cancer) et intimes (vierge) qui lui permettent de mieux se retrouver tel qu'en lui-même, détendu, incarnant une forme d'autorité et de référence auprès de ses proches intimes et dans son cadre coutumier de vie, une petite famille qui l'entoure et le rassure en se protégeant par des frontières entre ce qu'il est vraiment et le monde ou les gens trop éloignés de sa nature profonde.

Il sait aller au fond des choses, ne pas éviter les remises en questions et les problèmes de vie auxquels il a été confronté dans sa vie (pluton carré mars, saturne proche du milieu du ciel opposée à lune-neptune).

Sa sagesse, la profondeur d'esprit qui l'habite (saturne, pluton dans les planètes qui  dominent son ciel ,l'incitent à approfondir sans cesse ses connaissances, ses recherches, à chercher toujours à se parfaire lui-même (soleil trigone saturne).

 

 

                                                                                                       

                                          PAROLES DU DALAI-LAMA :

 

 

Quelle que soit l'origine de la solitude, la raison principale de ce sentiment, c'est qu'il y a trop peu d'amour dans notre esprit. Quand on a trop peu d'amour pour les autres, c'est notre façon de voir les choses qu'il faut incriminer. On pense que les autres ne nous aiment pas et c'est pour cela qu'on se sent seul.

 

Ceux qui ne pensent qu'à eux et négligent les autres se chérissent eux-mêmes au mépris du bonheur des autres, et cela est l'origine du problème.

Si, au contraire, on pense que le bien des autres est beaucoup plus vaste que son propre bien, on n'en trouvera que plus de courage au fond de soi.

 

Notre "esprit" n'est pas un simple bloc, facile à délimiter. Si la matière et la substance sont infinies, que dire de l'esprit avec sa prodigieuse activité, son flux de pensées ?

 

En tant qu'être humain, mon but fondamental est de toujours souligner l'importance de la compassion et la bienveillance afin d'aider à bâtir une société meilleure, plus heureuse, un avenir plus lumineux. A cet égard, les enseignements bouddhistes sont en mesure d'apporter leur contribution à cette évolution. Naturellement, ça ne peut se faire que par un apprentissage mental. Un tel entraînement débouche sur des qualités comme la compassion, la bonté, la présence attentive.

 

J'ai toujours estimé que le développement mental et le développement matériel devaient bien s'équilibrer pour contribuer à rendre le monde plus humain. Si nous perdons nos valeurs essentielles et si les êtres humains deviennent des rouages, il sera impossible de se libérer de la souffrance ou du plaisir.

 

Lorsque nous mourrons, nous devrons tout laisser derrière nous. Nous devrons aussi laisser nos parents, nos amis. Si notre vie n'a pas été honnête, nous pourrons en ressentir un grand repentir et si nos seules possessions 

ont été matérielles et égoïstes, nos derniers moments seront troublés par l'inquiétude et la tristesse.

 

Discipliner son esprit, renoncer au superflu, vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même nous assurera le bonheur même si notre vie quotidienne est médiocre, même si nous tombons dans la misère, car nous aurons été bons et bienveillants, et les autres nous aideront. Dans l'être humain le plus perverti et le plus cruel, il existe une petite graine d'amour et de compassion qui fera de lui, un jour, un bouddha.

 

Il n' y a jamais de temps à perdre, les circonstances peuvent subitement devenir défavorables. Quelle que soit l'apparence extérieure que l'on a ou l'idée que les autres ont de vous, le plus important est d'être son propre témoin. Soyez votre propre témoin pour ne jamais avoir ni regret, ni remords, et faites de temps en temps un bon examen intérieur !

Se contrôler sans cesse est très important. Si la vie attendait notre bon vouloir, il n'y aurait pas de problèmes, mais la vie n'attend pas, le temps passe, car "la vie des trois mondes est impermanente comme les nuages d'automne".

 

Il y a différents niveaux de conscience mentale, du plus grossier au plus subtil. Lorsque l'arrêt de la respiration semble annoncer la mort, en réalité la vie continue avec l'état de conscience le plus subtil. La réelle nature de l'esprit est cet état le plus subtil de la conscience, libre de toute illusion. Ainsi, ce plus subtil état de l'esprit est pur de toute imperfection, ce qui montre bien que les erreurs sont temporaires. L'ultime nature de l'esprit ne comporte aucune pollution.

 

Les maîtres disent que lorsqu'on est en compagnie, on doit veiller à sa langue, et lorsqu'on est seul, à son esprit.

 

Il nous semble que seuls certains amis ou parents nous entourent de gentillesse et donc que ce n'est que vis-à-vis d'eux que nous avons des devoirs d'aide et d'amour. Dès lors, bien que nous ne connaissions pas tous les êtres, les ignorer et être indifférent à leur égard n'est ni juste ni normal. Nous comprenons les raisons pour lesquelles amis et proches doivent être l'objet de notre compassion et notre gentillesse, mais pourquoi devrions-nous avoir cette même attitude envers ceux qui nous nuisent ?

Nous devons penser que cet "adversaire" est certainement notre meilleur ami et d'une façon très spéciale. Son agressivité est la plus grande gentillesse qu'il puisse nous témoigner et elle nous est favorable, car elle nous  permet de développer Bodhichitta, qui est la base et l'essence du Mahâyâna; Bodhichitta est entièrement basé sur l'amour et la compassion. En dominant complètement l'irritation ou l'aversion que certaines attitudes peuvent provoquer en nous, nous acquerrons Bodhichitta.

 

Prendre la responsabilité des autres donne un pouvoir du coeur radiant, réchauffant, héroique. Si nous ne prenons pas nos responsabilités à leur égard, nous devenons comme des animaux.

 

Un seul être paisible et sans passion peut beaucoup. Sans agitation intérieure on peut discuter fructueusement et de fait trouver des solutions. c'est cette agitation intérieure qu'il faut calmer : elle provient toujours d'une émotion relative à l'attachement, à l'aversion ou au désir. Dompter son esprit est une pratique des Bodhisattva.

 

Quand certains états mentaux se produisent, notre esprit, auparavant paisible, devient soudain agité et malheureux. Nous nous sentons mal à l'aise et nous pouvons même arriver à être malade physiquement. Cet état se manifeste par des paroles désagréables, puis par des actions troublant directement ou indirectement la paix des autres. Des émotions de cet ordre doivent être considérées comme néfastes. Au contraire, tout ce qui peut apporter un bonheur temporaire ou permanent à nous-même et aux autres est considéré comme "vertu".

 

Chaque être a la nature de Bouddha et chacun peut atteindre l'état de Bouddha. Par notre nature profonde, nous sommes égaux au Bouddha.

 

Les êtres irritants , le ciel en est rempli

Et en venir à bout jamais ne pourra.

L'homme qui a raison de sa propre colère

A forcément raison de tous ses ennemis.

 

Lorsqu'on a interrompu le flot ininterrompu des pensées, on a écarté le déferlement des pensées, tel le flot d'un torrent. on dirait le vide, mais ce n'est pas le vide. Lorsqu'on parvient à prolonger cet instant, à un moment ou à un autre, on fera l'expérience des qualités de connaissance et de clarté qui définissent la conscience.

 

La paix extérieure est impossible sans la paix intérieure.

 

L'éducation devrait être dispensée en harmonie avec la nature essentiellement bonne de l'enfant. L'essentiel est de l'élever dans un climat d'amour et de tendresse et il faut que les qualités humaines se développent en parallèle avec la bonté.  Si on devait choisir entre les qualités générales et la bonté, il faudrait choisir cette dernière.

 

Accroître votre intérêt pour les autres vous obtiendra le vaste pouvoir de transformer votre esprit. Si vous pratiquez la compassion pour tous les êtres vivants, y compris les animaux, un mérite sans limite vous reviendra alors.

 

Cherchez la paix de l'esprit en prenant conscience de la valeur de la compassion et de la bonté.

 

La vie de tous les êtres vivants, qu'ils soient humains ou  animaux est précieuse. Tous ont droit au bonheur. Tous ceux qui peuplent notre planète sont nos compagnons. Ils font partie de notre monde et nous le partageons avec eux.

 

Au sens le plus intime, nous sommes réellement frères et soeurs, c'est pourquoi nous devons partager les souffrances des uns et des autres.

 

 

 

 

 

       

       BARDO-THODOL :

  LE LIVRE TIBETAIN DES

  MORTS 

 

Les enseignements du Bardo-Thodol (état intermédiaire entre la mort et la vie suivante) sont attribués au grand apôtre bouddhiste Padmasambhava qui au milieu du VIIIé siècle de notre ère sur l'invitation du roi Ti-Song-de-Tsen apporta le bouddhisme au Tibet et fonda le premier monastère.

Sa personnalité exceptionnelle fit une si forte impression sur ses contemporains qu'aujourd'hui encore, le souvenir de sa vie et de ses actes est encore vivant dans la mémoire du peuple Tibétain.

C'était un homme qui transmettait la connaissance de façon pratique, donnant un enseignement inhabituel. Il était en même temps doué de forces psychiques jaillissant d'une profonde spiritualité.

Le Bardo-Thodol est un état transitoire durant lequel prend forme et se précise l'état d'existence suivant. La conscience immatérielle, le flot de vie est emporté comme une plume au vent en fonction de la résultante de nos actes, positifs ou négatifs et l'issue sera une existence heureuse ou malheureuse ou encore un mélange des deux.

Nous sommes le résultat de notre passé tandis que le futur est entre nos mains.

Pour briser ce cercle vicieux (samsara), il faut purifier le flot de sa conscience en atteignant l'éveil. L'individu est alors délivré du cycle des renaissances et a mis fin aux causes de la souffrance.

Chez le bouddhiste, l'espoir est de ne plus naitre, ou l'on ne renait plus sous l'influence d'un karma négatif mais par la force de la compassion, on continue à se manifester dans le monde conditionné, pour le bien des êtres, sans y être emprisonné.

Il y a le bardo du moment de la mort, au moment où la conscience se sépare du corps. On parle de deux phases de dissolution; la dissolution extérieure des facultés psychiques et sensorielles et la dissolution intérieure des processus mentaux. La première est comparée à la résorption des cinq éléments qui constituent l'univers. Lorsque l'élément "terre" se dissout, le corps devient pesant, nous avons du mal à maintenir notre posture et nous nous sentons oppressé comme sous le poids d'une montagne. Lorsque l'élément "eau" se dissout, nos muqueuses se dessèchent, nous avons soif et notre esprit deviens confus et dérive comme s'il était emporté par une rivière. Quand l'élément "feu" disparait, le corps commence à perdre de sa chaleur et il devient de plus en plus difficile de percevoir correctement le monde extérieur. Lorsque l'élément "air" se dissout aussi, nous avons du mal à respirer, nous ne pouvons plus bouger et perdons conscience. Des hallucinations se produisent, le film entier de notre existence se déroule en notre esprit. Parfois, on en éprouvera une grande sérénité et on verra un espace lumineux et paisible. Enfin, la respiration cesse. Mais une énergie vitale, le "souffle interne" se maintient pendant quelque temps, puis cesse à son tour. C'est le moment de la mort, la séparation du corps et du courant de conscience.

Ce courant connait alors toute une série d'états de plus en plus subtils, c'est la deuxième dissolution, la dissolution intérieure.

On fera successivement l'expérience d'une grande clarté, d'une grande félicité et d'un état libre de tout concept. C'est à ce moment-là que l'on fait brièvement l'expérience de l'absolu. Un pratiquant aguerri peut alors demeurer dans cet état d'absolu et atteindre l'éveil. Sinon, la conscience s'engage dans l'état intermédiaire entre la mort et la prochaine renaissance et les différentes expériences que fait alors notre conscience dépendent de notre degré de maturité spirituelle.

Pour quelqu'un qui n'a aucune réalisation spirituelle, la résultante de toutes les pensées, paroles et actions de sa vie écoulée détermine l'aspect plus ou moins angoissant de ce bardo. Il s'y trouve comme une plume emportée par le vent du karma. Seul, celui qui possède une certaine réalisation spirituelle peut en diriger le cours.

Puis vient le bardo du "devenir", c'est là que commenceront à apparaitre les modalités du prochain état d'existence.

Le processus de la renaissance est le même chez les êtres ordinaires que chez les êtres réalisés, mais si les premiers se réincarnent par la force résultante de leurs actes passés, les seconds libérés du karma négatif se réincarnent sciemment dans les conditions adéquates pour continuer à aider les êtres.

Pendant le bardo, le sujet peut percevoir l'esprit dans sa vraie nature sous la forme d'une lumière étincelante. S'il ne réussit pas à s'identifier avec cette vision, il sombre durant trois ou quatre jours dans un état d'inconscience. Puis se forme un nouveau corps conscient, sujet des expériences à venir. S'il s'avère incapable de reconnaitre ces phénomènes lumineux comme une projection de lui-même, alors commence le devenir du bardo d'une durée de 28 jours.

Pendant les trois premières semaines de cet état intermédiaire, la conscience revoit ses actions antérieures (karma), ce qui le prépare à chercher durant les 7 derniers jours sa prochaine condition de renaissance.

D'une façon imagée, le Bardo-Thodol présente à l'individu Yama, le dieu de la mort qui siège au tribunal au-dessus des morts. Deux génies qui sont les deux parties de l'âme du mort, présentent sous forme de cailloux blancs et noirs les actions du mort et pour reconnaitre le vrai caractère du mort, le dieu consulte un miroir.

Si la souffrance de l'homme consiste dans cette insatiabilité qui l'attache au monde des objets (désirs), l'amenant ainsi à se réincarner, dans une attente qui ne pourra jamais être satisfaite, pour l'être réalisé, le paradis est plein de lumière éclatante. Il rayonne, étincelle, éblouit.

A l'instant où la nature spirituelle de l'être humain se voit remplie de cette lumière, elle devient cette lumière elle-même. C'est une lumière bleu-clair éclatante et transparente. C'est la lumière de la sagesse.

 

 

 

 

 

 

                      ETUDE DU THEME ASTROLOGIQUE DE MATTHIEU RICARD POUR MIEUX CERNER LA PERSONNALITE DES MOINES BOUDDHISTES

 

Fils du philosophe Jean-François Revel et d'une mère artiste peintre, Matthieu Ricard est né le 15 février 1946 à 16h20 à Aix-les-Bains.

Verseau ascendant lion, son thème astrologique met en avant des configurations dominantes qui expliquent le comportement naturel, typique d'un moine bouddhiste.

Après de grandes études scientifiques (thèse en génétique cellulaire), il décide après plusieurs séjours en Inde auprès de lamas de se consacrer à sa nouvelle vocation de moine bouddhiste en 1972.

Devenu interprète du Dalai-Lama, puis écrivain, conférencier, photographe, il fait connaitre l'enseignement bouddhiste par delà ses voyages , son travail de photographe tout en mettant en oeuvre de nombreux projets humanitaires.

Son fonctionnement astro-psychologique  met en avant une conjonction Pluton-Lune dominante en lion en ascendant qui s'oppose à un amas de planètes en verseau et en poissons, Soleil-vénus-mercure au descendant.

Dans l'optique du bouddhisme,  cette configuration est idéale pour s'adonner à la pratique de la méditation car elle favorise dans son comportement la prise de distance dans le calme, la recherche du naturel par le bien-être et le relâchement pour permettre à l'esprit de se détendre dans la tranquillité. Loin des sollicitations du monde extérieur, le moine bouddhiste peut pratiquer dans la paix de l'esprit, "l'attention pure" afin de se concentrer dans la clarté de son esprit à la connaissance intrinsèque de la réalité et ainsi progresser spirituellement.

Pluton-Lune opposée au soleil et à vénus et mercure, c'est encore prôner les valeurs de détachement face à l'égo (Soleil) et au culte du moi, face aux désirs et attachements (Vénus), au flot confus et ininterrompu de la pensée et des idées (Mercure).

Le moine bouddhiste trouve dans une attitude zen (Lune, Neptune aussi dominant dans le thème de Matthieu Ricard)), cette paix, cette sage distance qui le protège des frivolités extérieures et superficielles qui pourraient le détourner des vraies valeurs du bouddhisme : la sagesse profonde dans l'authenticité grâce à des attitudes et des qualités qu'ils développent : la bienveillance, la compassion et la bonté.

Le trigone de Jupiter en Balance aux planètes de "représentation extensive" (Soleil, Vénus, Mercure) lui est favorable pour donner un fort impact social à son discours dans un sens pédagogique et à ses activités dans un but humanitaire, de mettre en valeur ses croyances, son combat (Saturne et Mars conjoint à l'ascendant), de mobiliser toute son énergie dans la rigueur à des fins utiles.

Son sens de la communication (Mercure), sa chaleur humaine (Vénus), son empathie font de lui un être très sociable (appui de Jupiter), positif (axe Lion-Verseau) et disponible pour toutes les rencontres dans lesquelles il peut faire rayonner sa bienveillance. Matthieu Ricard évite toute mise en lumière sur sa personnalité (Uranus plus faible) et veut rester humble, sage et toujours profond, partager aussi son vase ressenti et émotions sur les choses de la vie (Neptune) à travers une vraie sensibilité mais qui peut le rendre secret et mystérieux.

 

Quelques paroles de Matthieu Ricard :

Selon le bouddhisme et ce qu'explique Matthieu Ricard, la souffrance surgit lorsque le "moi" que nous chérissons et protégeons est menacé quand on n'obtient pas ce que nous désirons. Les souffrances physiques les plus intenses peuvent être vécues de manière très différentes selon notre disposition d'esprit. De plus, les buts ordinaires de l'existence : le pouvoir, les possessions, les plaisirs des sens, la renommée peuvent procurer des satisfactions momentanées mais ne sont jamais la source d'une satisfaction permanente et un jour ou l'autre se transforment en mécontentement. Ils n'apportent jamais une plénitude durable, une paix intérieure invulnérable aux circonstances extérieures : ne pas être tourmenté par les difficultés, ni exalté le succès. Cela se traduit et s'accompagne d'une véritable jubilation intérieure et d'une ouverture d'esprit qui se traduit par un altruisme à toute épreuve.

 

 

 

                                                                                           

                                                           BOUDDHISME : LA NOBLE VOIE OCTUPLE

 

Le sentier aux huit embranchements  montre un chemin à suivre pour progresser spirituellement.

 

Vues droites ou justes : dégagées de la superstition, des illusions, pensées justes et profondes  sur la réalité de la vie : comme par exemple la vie comporte des inégalités, injustices apparentes, tous les gens ne sont pas gentils, mais  malgré cela, ils sont mortels et recherchent tous le bonheur; ils méritent donc attention, compassion et empathie.

 

But droit : élevé et digne d'un homme intelligent et vigilant : motivation altruiste, désintéressée.

 

Paroles droites : bienveillantes, loyales, véridiques.

 

Conduite droite : pacifique, honnête, pure.

 

Moyens d'existence droits : ne causant ni mal, ni danger à aucun être vivant.

 

Effort droit : éducation de soi-même et contrôle de soi-même.

 

Attention droite : esprit actif et vigilant.

 

Méditation droite : pensée assidue sur les mystères profonds de la vie.

 

                                                                                

 

 

 

 

                                                 ALEXANDRA DAVID-NEEL :

PEAU BLANCHE, AME JAUNE

 

Elle était une grande aventurière, exploratrice dans tout le continent asiatique (Chine, Népal, Japon, Sikkim, Inde, Corée, Tibet...).

Elle nait le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé. Enfant, en dehors de cours de piano et de chant, elle s'absorbe dans la lecture de récits de voyages de J. Verne et rêve de pays lointain. Adolescente, elle s'intéresse aux idées anarchistes de l'époque et aux féministes.

A sa majorité (21 ans), en 1889, elle se convertit au bouddhisme tout en faisant la connaissance de divers membres de la société théosophique dont elle devient membre mais finira avec le temps par s'en éloigner.

Après être entrée au conservatoire de Bruxelles où elle étudie le piano et le chant, elle occupe un emploi de chanteuse d'opéra, poste qu'elle occupera pendant quelques années.

Après son mariage en 1904, elle commence ses voyages en Asie et au Sikkim notamment tout en bénéficiant du soutien financier de son mari et de quelques fonds personnels. Elle se rend dans de nombreux monastères bouddhistes pour parfaire sa connaissance du bouddhisme et elle rencontre le jeune Aphur Yongden, âgé de 15 ans dont elle fera en 1929 son fils adoptif.

Dans sa caverne d'anachorète, elle s'exerce aux méthodes des yogis tibétains (le samadhi pour la méditation, le toumo pour mobiliser son énergie interne afin de produire de la chaleur).

Elle parvient à entrer au Tibet en 1924 déguisée en mendiante avec son fidèle compagnon  Yongden déguisé lui en moine. Elle fera des milliers de kilomètres à pied dans toutes ses pérégrinations avec son mulet malgré les difficultés géographiques franchies (sommets à plus de 5000 mètres), en hiver, malgré les conditions matérielles et humaines (à deux sans équipement et sans maîtrise du chinois et des différents dialectes tibétains). Elle devient la première occidentale  à entrer  à Lhassa, capitale du Tibet, alors interdite aux étrangers.

Elle en profite pour raconter ses expériences dans plusieurs livres dont "voyage d'une parisienne à Lhassa" et pour diffuser le bouddhisme le plus largement possible autour d'elle comme dans son ouvrage le"bouddhisme du Bouddha". Le succès est immédiat et ses talents de conteuses reconnues. A la fin de sa vie, elle s'installe à Digne-les-Bains malgré de fréquents retours toujours en Asie.

Elle publie des articles, livres, donne des conférences et sa renommée devient internationale. Elle s'éteint à plus de cent ans chez elle.

 

Son thème astrologique (24/10/1868 à 05 heures à Saint-Mandé) signale qu'elle est du signe du scorpion avec un ascendant dans le signe de la balance : le soleil en scorpion domine dans l'ascendant, cela renforce son caractère dans l'opiniâtreté, la volonté et l'affirmation des ses principes et valeurs. Sa sociabilité est grande (ascendant en balance, soleil dominant) et elle brille par son charisme personnel, rayonne comme avec mille éclats de soleils, cela étant favorisé par la mise en valeur dans son thème  des planètes de "représentativité intensive" (soleil, uranus, jupiter). Très affirmée donc et indépendante, elle cherche à se singulariser dans sa spécialité et différence en se démarquant de son entourage en raison de son tempérament très passionné et de son goût pour l'aventure. Elle poursuit d'inlassables et passionnants projets, va jusqu'au bout des ses passions et objectifs. Son but, s'impliquer dans de nouveaux voyages, s'y investir totalement pour découvrir ces cultures et religions étrangères, surtout le bouddhisme, religion qui la fascine (vénus trigone pluton, neptune valorisée au descendant conjoint à jupiter)).

Le carré de la lune lui rend difficile la vie dans la tranquillité et banalité du quotidien bien qu' elle est grandement besoin d'un soutien quotidien qui lui rend la vie plus facile, naturelle et confortable (lune au fond du ciel) en la personne de son jeune compagnon et assistant Aphur Yongden.

Dynamique, extravertie, active et pleine de vitalité, elle ne craint pas les obstacles à franchir (mars en maison X carré à pluton, mais trigone à jupiter-neptune) et toutes sortes d'aventures pour réaliser d'impensables exploits grâce à son goût pour les défis et une énorme volonté (soleil ascendant, uranus au milieu du ciel).

 

 

 

 

                                                              

   

 

 

                                                            LES MYSTERES INIATIQUES

                                           DE L'EGYPTE

 

Pythagore a été initié en Egypte, Orphée le Thrace le fut aussi. Tous les deux sont de

grands initiés. Tous les initiés professent comme les Esséniens par exemple le dogme essentiel de la préexistence de l'âme, conséquence et raison de son immortalité. Le pharaon et les prêtres avaient accès au sanctuaire où ils officiaient, c'est là qu'ils étaient consacrés et initiés. C'est la "science sacrée", enseignée dans les maisons de vie attenantes aux temples.

Hermès-Thot est le premier initiateur de l'Egypte. Il révèle les doctrines sacrées (initiation céleste) aux adeptes, c'est-à-dire la mort symbolique par l'initiation et la vision de la lumière divine.

Les Grecs disciples des Egyptiens appellent Hermès-Thot Hermès Trismégiste ou trois fois grand parce qu'il était considéré comme roi, législateur et prêtre.

De ses livres sacrées sont parues l'initiation des prêtres égyptiens aux novices. Dans une vision d'Osiris (dieu des morts, le dieu suprême, l'intelligence souveraine), ils comprennent les lois divines; la lumière, c'est l'intelligence divine qui contient toute chose en puissance et renferme les modèles de tous les êtres.

La première initiation, l'initiation dans les mystères d'Isis sont des épreuves à passer, celles de la mort, du feu et de l'eau. Il faut comprendre le sens symbolique de ces épreuves : le puits sombre où le novice avait failli tomber était aussi noir que le gouffre de l'insondable vérité; les ténèbres où il a été plongé, c'est le monde matériel où vivent les hommes de la terre. Le feu qui jaillit des profondeurs, c'est le verbe divin. mais le feu qu'il avait traversé était moins redoutable que les passions qui brûlaient encore sa chair. L'eau glacée et ténébreuse où il avait dû se plonger était moins froide que le doute où son esprit s'enfonçait et se noyait aux heures mauvaises. Aucun homme n'échappe à la mort et toute âme vivante est destinée à la résurrection.

Deuxième initiation, celle des mystères d'Osiris (la mort et la résurrection) : l'adepte passe vivant par le tombeau pour entrer dans cette vie dans la lumière de dieu, grâce à la magie des prêtres. Il se couche dans le cercueil et attend la lumière. cette nuit, il franchira la porte de l'épouvante (coma, sortie hors du corps) et atteindra le seuil de la maîtrise.

Après la vision, l'adepte est ressucité après le voyage dans le paradis égyptien dans la lumière d'Osiris, le dieu suprême de l'égypte.

L'adepte était consacré prêtre d'Osiris.

 

        

 

                            

 

 

                                             

 

                                   LE  LIVRE DES MORTS EGYPTIENS

 

 

 

Pour les Egyptiens, la mort représentait le commencement d'une nouvelle vie et ils pensaient que si l'esprit ou l'âme pouvait vivre éternellement, il fallait que le corps soit intact (momification).

C'est pourquoi, dès que le mythe d'Osiris fut inséré dans la religion solaire, on pratiqua l'embaumement.

Le ba (l'âme) était figuré par une créature ailée arborant la tête du défunt et le corps d'un faucon qui quittait le corps en volant au moment de sa mort.

Le livre des morts Egyptiens (2000 ans av J.C) est un recueil d'incantations et de formules magiques illustrées, déposées sur le sarcophage ou glissées dans les bandelettes de la momie. Cela devait permettre aux défunts de disposer de formules nécessaires lors de leur périlleux voyage à travers le royaume des morts, dans l'au-delà qu'ils doivent traverser sans heurts grâce à ce guide de l'au-delà bien qu'affrontant des dangers permanents tels des babouins gigantesques tentant de capturer le défunt avec des filets ou encore devant affronter le serpent Apophis. Mais Anubis, le dieu à tête de chacal et de l'embaumement accompagnait l'âme dans ce voyage pour la rassurer et l'aider.

Après avoir passé le seuil, le défunt pénètre dans la "salle des deux vérités" ou "salle de la double justice" où trône Osiris, juge et souverain du monde des morts pour peser le coeur, siège de l'intelligence et par là, à l'origine des actions et de la conscience de l'homme.

Son coeur est placé sur l'un des plateaux de la balance en équilibre avec sur l'autre plateau la plume de la déesse Maat (déesse de la vérité et de la justice). Si ce qui est confessé conserve l'équilibre de la balance, il sera sauvé. Si le poids du coeur et donc des péchés est plus lourd que la plume de la déesse Maat, il sera alors la proie d'Ammout, la "dévorante", lion à tête de crocodile et à arrière-train d'hippopotame qui surveille la scène dans l'espoir de dévorer le coeur des coupables.

Le dieu Thot (dieu de la sagesse et de l'écriture) note le résultat de la pesée de l'âme (psychostasie) et après leur sombre voyage à travers le monde souterrain, le "juste" s'élevait avec le soleil et se retrouvait pour l'éternité au paradis.

Les champs d'Ialou, dirigés par Osiris était un royaume paradisiaque, version parfaite de l'Egypte où il n'y avait ni maladie, ni insectes nuisibles mangeant les récoltes qui poussaient très haut et en abondance.

L'au-delà égyptien était un endroit merveilleux dans une béatitude éternelle et la compagne du défunt satisfera tous ses besoins, mais il doit cependant travailler : son devoir est de cultiver la terre d'Osiris et d'entretenir les digues et les canaux d'irrigation, car le royaume des morts est une réplique exacte de la terre d'Egypte. Il a aussi le loisir de se promener en barque sur le Nil céleste, de jouer aux dames, de bavarder, de chanter et d'apprécier les repas que sa famille dépose sur sa tombe.

Les Egyptiens considéraient l'endroit où vivaient les défunts comme un monde parallèle "visité" la nuit par le soleil. Lorsque celui-ci baissait dans un monde, il s'élevait dans l'autre.

 

                                

  

 

 

 

 

 

 

                     LES MYSTERES D'ELEUSIS

 

 

Une colonie grecque venue d'Egypte avait apportée dans la tranquille baie d'Eleusis, petite ville voisine d'Athènes, le culte de la grande Isis, sous le nom de Déméter, déesse de la terre, de l'agriculture, ou la mère universelle.

Eleusis est resté un centre d'initiation, le mythe de Déméter et de sa fille Perséphone formant le coeur du culte d'Eleusis. On y célébrait donc les Eleusinies. Ces mystères étaient tenus en vénération tant dans le monde grec que dans le monde romain. Ciceron écrivant au 1er siècle av J.C disait : "Il n'y a rien de plus élevé que ces mystères. Non seulement, ils nous ont montré comment vivre dans la joie mais ils nous ont appris à mourir avec espérance".

Hadès, le souverain du sombre monde souterrain, roi du royaume des morts avait enlevé Perséphone, fille de Déméter, déesse de la végétation, charmée par la floraison des narcisses. Perséphone s'était attardée pour les cueillir et de son chariot, Hadès surgit d'un gouffre béant, saisissant la jeune fille et l'emporta dans son empire.

Déméter la rechercha et parvint à Eleusis, gagna la faveur de ses habitants qui lui consacrèrent un culte et bâtirent un temple à son honneur. Peinée par sa disparition, Déméter fit cesser les récoltes sur la terre qui s'assécha. Il semblait que la race humaine toute entière dût mourir de famine. Zeus prit l'affaire en main et la jugea ainsi : Perséphone restera avec Hadès dans le monde souterrain pendant 4 mois dans l'année (l'hiver) mais pourra passer les autres mois de l'année avec sa mère et les autres dieux de l'Olympe.

Démèter fera alors reverdir les champs et les vergers qui furent de nouveau garnis de fruits abondants. La terre entière se couvrit de fleurs et de feuillages. 

On rendait donc à Eleusis un culte en l'honneur de Déméter et de sa fille Perséphone qui présidaient les petits et grands mystères. Les petits mystères se célébraient au mois de février pour y jouer en plein air la scène de l'enlèvement de Perséphone par Hadès. La scène était jouée par la prêtresse du temple. Guidés par l'hiérophante, les poètes anonymes d'Eleusis avaient fait de cette scène un petit drame comme une représentation théâtrale.

Les grands mystères se célébraient tous les 5 ans au mois de septembre. Ces fêtes duraient neufs jours : on pénétrait dans le temple par une porte mystique pour être initié. Le héraut disait "Vous voici au seuil souterrain de Perséphone. Pour comprendre la vie future et votre condition présente, il faut avoir traversé l'empire de la mort. Il faut faut savoir braver les ténèbres pour jouir de la lumière". Puis l'adepte entrait dans un labyrinthe souterrain : saisi par l'effroi en raison de visions effrayantes, monstres et bêtes fauves, dues à la magie des prêtres (narcotiques), l'initié devant ces visions d'horreur prend peur et dans ces ténèbres apparaissaient Hadès et Perséphone son épouse, assombrie par les ombres de l'enfer. Puis pour les plus courageux, il fallait continuer avant de pénétrer dans un temple merveilleux emplie d'une lumière douce et de paysages ravissants. Cette pure lumière resplendissait dans tout le temple et ravissait l'adepte : il s'agissait des Champs-Elysées. L'adepte était initié.

Dans son sens intime, ce mythe est la représentation symbolique de l'histoire de l'âme, de sa descente dans la matière, de ses souffrances dans les ténèbres de l'oubli puis de sa réascension  et de son retour à la vie divine. Il s'agit du drame de la chute et de la rédemption de l'âme sous sa forme héllenique.

Les initiés apprenaient que la divine Perséphone qu'ils avaient vu au milieu des terreurs et des supplices des enfers était l'image même de l'âme humaine enchainée dans dans la matière dans cette vie, livrée à des chimères et à des tourments plus grands encore si a elle a vécu esclave de ses passions. Sa vie terrestre est une expiation ou une épreuve due à ses existences antérieures, mais l'âme peut se purifier par l'effort et la discipline. Elle peut se souvenir et pressentir en combinant intuition, raison et volonté et participer d'avance aux vastes vérités dont elle doit prendre possession dans l'immense au-delà. Alors Perséphone redeviendra la pure, la lumineuse, la vierge ineffable, dispensatrice de l'amour et de la joie.

Ainsi, un bonheur inconnu, une paix surhumaine descendait dans le coeur des initiés. La vie semblait vaincu, l'âme délivrée, le cycle redoutable des existences accomplis. Tous se retrouvaient avec une joie limpide, une certitude ineffable dans le pur éther de l'âme universelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

           MADAME BLAVATSKY ET LA  

      THEOSOPHIE

 

Helena Petrovna Blavatsky est née le 12 août 1831 à 02h17 en Russie (Ukraine).

Elle est la fondatrice de la société théosophique.

Elle a étudié les sciences métaphysiques et a voyagé à travers le monde y compris au Tibet à la recherche de connaissances cachées.

A travers ses écrits, elle partage son immense connaissance des philosophies et religions du monde principalement asiatiques, de la sagesse des anciens, inspirée et initiée par des grands maîtres tibétains et en Inde par les mahâtmas.

Dès sa plus tendre enfance, elle a attirée l'attention par sa capacité à produire des phénomènes télépathes. Elle bénéficiait de capacités extrasensorielles.

La sagesse divine appelée théosophie cherche à supprimer l'ignorance de notre unité fondamentale en lien avec d'autres formes d'existences liées à l'au-delà, à travers le voyage de notre âme par le principe de réincarnation. La théosophie traite des différents plans et corps en rapport avec le corps physique et l'âme, de la mort et des états qui la suivent, de la loi du karma, de la réincarnation, du sentier qui est un chemin d'évolution et du but de la vie qui est toujours de s'élever  pour progresser spirituellement et de devenir aussi parfait que le créateur et ainsi n'avoir plus à se réincarner (nirvana).

 

Portrait astrologique de Helena Petrovna Blavatsky :

Elle est du signe du lion ascendant cancer.

Son thème est dominé par pluton en bélier au milieu du ciel en relation de sextil à uranus en verseau, neptune au descendant étant aussi une autre planète forte. Ces trois planètes de "transcendance", groupe des planètes de "transcendance extensive", des nécessités impérieuses, montre qu'elle est en quête d'authenticité maximale. Avec cette famille astrologique, le sujet sait se mettre à distance, à la recherche de sa vérité profonde ou vocation. Ses refus lui sont parfois nécessaires pour être authentiquement elle-même. L'inconnu ne lui fait pas peur et elle se sait mue par un vouloir secret, inconscient qui lui dicte ses actes, ses prises de position et affirmations qui souvent la marginalisent. Profonde, elle possède une sensibilité viscérale aux manifestations de l'étrange, de l'invisible, une volonté d'être fidèle à ses exigences les plus secrètes qu'elle incarne dans un rôle social conforme à sa vocation. Elle suit sa volonté profonde, se sait différente, inclassable mais vrai. son inconscient et sa volonté profonde la pousse à prendre ses distances avec son milieu loin de tout conformisme d'attitude et de pensée pour affirmer des valeurs très personnelles, complexes et dérangeantes.

Recherchant son inspiration profonde, elle sait développer la grande singularité et originalité de sa personnalité. Son riche imaginaire et son intuition lui servent de guide.

Elle a choisi de vivre de façon très à part, décalée par rapport aux gens dans un univers branché sur l'invisible avec ses exigences profondes de singularité, en fonction de sa complexité. Sa vie sociale est hors-norme et passe pour étrange, marginale aux yeux des autres avec des conceptions intellectuelles paraissant utopistes. Son regard sur le monde est lucide, perçant les vérités enfouies sous les apparences. Son sens critique est puissant et décortique et analyse les mécanismes secrets de la vie et du fonctionnement des êtres dans leur profondeur. Sa réflexion poussée sur la vraie réalité de la vie l'amène à saisir ce que personne ne soupçonne (mercure, saturne, pluton).

Très mystérieuse et distante dans son rapport au monde, elle fuit l'engagement clair et tout attachement affectif trop passionné (soleil plus faible opposé à uranus, vénus opposée à pluton). C'est une personnalité indépendante, hors-norme qui rejette toute tutelle et autorité entendant vivre sa vie comme elle le veut quitte à se démarquer de ses modèles et relations de référence (faiblesse relative du soleil opposé à jupiter-uranus) en essayant de mieux s'affirmer en toute indépendance dans son groupe plutôt que dans les rapports individuels où elle est plus distante.

Avec neptune, elle ressent autour d'elle ce qui se dégage de mystérieux, ce qui échappe à la claire conscience et logique. Elle comprend par ressenti ce qui se perçoit finement par l'intuition, les sensations, essaie d'expliquer et de rationaliser les phénomènes liés à l'invisible et l'inconnu. Chez elle, les émotions et sensations prédominent dans son comportement, ce qui renforce ses dons pour la médiumnité. Par rapport à son vaste ressenti, les mots ne lui sont pas toujours suffisant pour exprimer la richesse de sa perception, et pour mettre un langage sur ce qui est occulte. 

Avec ces connaissances occultes qui la marginalisent, elle est restée une inconnue pour beaucoup. 

                   

 

 

 

 

 

                                       LA DOCTRINE PYTHAGORICIENNE    

 

 

                         Pythagore est né au VIé siècle avant Jésus-Christ. Réformateur religieux, mathématicien et scientifique, il a été initié par les Egyptiens, maîtres des sciences sacrées et par les Chaldéens. Pythagore est au coeur de l'ésotérisme, c'est-à-dire dans les secrets de la nature de l'homme et de Dieu, et dans le fond et dedans des choses cachées ouvertes aux seuls initiés.   

Il avait présidé aux mystères d'Eleusis où l'hiérophante lui avait cédé sa place. Il était reçu partout comme un maître.    

Sa doctrine est basée sur une science expérimentale et accompagnée d'une organisation complète de la vie. Il entreprend de s'occuper de la jeunesse et fonde son école en Italie pour élaborer les fondements d'une religion scientifique : c'est l'institut Pythagoricien ou académie des sciences, à la fois un collège d'éducation, une académie des sciences et une petite cité modèle sous la direction d'un grand initié. Il enseigne la science mystérieuse des nombres tout en développant une théorie sur le cosmos qui l'amène à être un précurseur de la théorie du système héliocentrique.

Il vulgarise à ses adeptes ses idées sur la doctrine de l'évolution de l'âme, la science de l'âme, c'est-à-dire l'histoire terrestre et céleste de Psyché : "la destinée de l'homme est de monter toujours plus haut de son propre effort. Le mal est ce qui fait descendre l'homme vers la fatalité de la matière, et le bien est ce qui le fait monter vers la loi divine de l'esprit. Le mal, étant le désaccord avec la loi divine, n'est pas l'oeuvre de Dieu mais celle de l'homme. Les injustices apparentes de la destinée trouvent leur explication dans le fait que chaque existence est la récompense ou le châtiment de la précédente. Pour certains les vie passées engendrent des vies d'expiations, une vie d'épreuves, pour d'autres, une ancienne vie bonne détermine une récompense, une mission, une vie supérieure, une mission créatrice. Il s'agit de la répercussion des vies (cette loi appelée Karma par les brahmanes et bouddhistes).   D"après cette loi, les actions d'une vie ont leur répercussion fatale dans la vie suivante. Non seulement l'homme renaîtra avec les instincts et les facultés qu'il a développées dans la précédente incarnation, mais le genre même de son existence sera déterminé en grande partie par le bon ou mauvais emploi qu'il aura fait de sa liberté dans sa vie précédente. Pas de parole, pas d'action qui n'ait d'écho dans l'éternité".

Pour atteindre l'idéal pythagoricien, il fallait réunir trois perfections : réaliser la vérité dans l'intelligence, la vertu dans l'âme, la pureté dans le corps.   

 

 

 

                                         

                                                 

                                             L'AME SELON PLATON

 

 

Platon fonde au IV é siècle av J.C la première école de philosophie, l'Académie, destinée à la formation d'hommes politiques capables d'administrer la cité selon la raison et la justice.

 

Son meilleur élève, Aristote établit une école rivale le Lycée.

 

L'oeuvre de Platon nous est parvenue sous la forme de "dialogues" dans lesquels le maître Socrate fait découvrir à Platon la vérité en lui-même et par lui-même.

 

Socrate en dialoguant, questionnant les individus sur la place publique pratiquait la "maieutique", l'art "d'accoucher les esprits", mais accusé d'être un impie et de corrompre la jeunesse, il sera condamné et boit la cigue.

 

L'allégorie de "la caverne" exposé par Platon dans la "République" montre les hommes tournant le dos à l'entrée de la caverne, prisonniers et attachés de telle sorte qu'ils ne peuvent pas voir les objets mais ne voient que les ombres du réel. Seul, celui qui parvient à se libérer de ses liens peut sortir de la caverne afin de contempler les choses en leur vérité.

 

La philosophie Platonicienne peut être comprise par un savoir sur l'âme. "L'âme possède l'intelligence".

C'est à l'âme que nous devons l'intuition de ce qui est permanent et du monde des idées. C'est elle qui nous permet d'en acquérir la connaissance.

 

Toute âme est immortelle. C'est en elle que réside la "beauté intérieure".

La cité doit s'organiser selon le modèle de l'âme vertueuse, et n'exerce le pouvoir que celui qui a perfectionné son âme par la réflexion et la vertu.

 

Platon dissocie l'âme et le corps. L'âme doit le diriger.

L'âme est l'homme même, et le corps rien d'autre qu'une sorte de prison, un tombeau dont elle cherche à s'échapper par la connaissance et la pratique de la vertu.

L'âme interagit avec la matière, à laquelle elle donne un sens transcendant; ainsi les habitudes du corps peuvent réduire l'âme à l'esclavage.

 

Mais l'âme est en principe immatérielle, non réductible aux lois physiques comme les atomes.

Les âmes sont éternelles, elles vivent depuis l'éternité dans le monde des dieux qui est celui de la perfection et qui ne peut être connu que par la compréhension. Là, les âmes sont heureuses dans la contemplation des idées.

 

Le devoir suprême de l'être humain consiste à ne pas se laisser entraîner par la matière ou par des opinions qui varient, mais au contraire, à purifier son âme et à parvenir à la connaissance et à la vérité.

 

Platon définit une tripartition de l'âme humaine :

 

-l'âme rationnelle par la vertu et la sagesse.

Ses vices sont l'orgueil et la paresse.

 

-L'âme passionnée, sa vertu est le courage.

Ses vices sont la colère et l'envie.

 

-L'âme sensuelle, sa vertu est la tempérance.

Ses vices sont la gourmandise, la luxure et la cupidité.

 

Ce n'est qu'avec l'âme rationnelle que l'on peut accéder au monde des idées et à l'éternité.

 

Si l'âme n'a pas pratiqué la vérité transcendantale et n'a pas pratiqué l'idée du bien, elle se perdra dans un cycle de réincarnations.

 

 

 

 

 

 

 

 

LA PHILOSOPHIE DES ROSE-CROIX

 

L'ordre des Rose-croix est une école de pensée, une fraternité humaine destinée à faire connaître et mettre à la portée de tous la connaissance des grands mystères et des grandes lois de la nature. Harmonisation entre la science et la religion, elle enseigne une philosophie originale basée sur une compréhension approfondie de la bible, véritable christianisme qui traite du rapport de l'homme avec Dieu à travers les notions de vie après la mort physique, les notions de réincarnation et de la loi de cause à effet, de la mission du Christ, de divers problèmes liées à la l'homme dans sa vie terrestre et dans sa vie future dans l'au-delà.

Au XIII é siècle, un instructeur d'une haute spiritualité portant le nom symbolique de Christian Rosenkreuz (chrétien-rose-croix) est apparu en Europe pour un travail d'unification entre la science et la religion, la science devenant plus spirituelle et la religion plus scientifique. Il a fondé l'ordre mystérieux de la Rose-Croix dans le but d'apporter les lumières de l'occultisme à la religion chrétienne et d'expliquer les mystères de la vie et de l'être du double point de vue scientifique et religieux. Bien plus tard, Max Heindel fonda l'association Rosicrucienne aux Etats-Unis pour diffuser et enseigner la philosophie mystique chrétienne au plus grand nombre à travers ouvrages, conférences, cours de philosophie, cours d'astrologie, cours sur la bible. D'origine Danoise, M. Heindel, sympathisant théosophe à ses débuts se lie avec Rudolf Steiner (anthroposophie) puis publie ses propres écrits. Il enseigne également l'astrologie qu'il apprend avec son épouse.

Né le 23 juillet 1865 à 04H45 à Aarhus (Danemark), il est du signe du lion ascendant lion.

Typique du signe du lion puisqu'il possède dans ce signe l'ascendant, mercure en première dominante, la lune et le soleil, il possède aussi dans son thème neptune en bélier en maison IX conjoint au milieu du ciel, saturne en balance au fond du ciel. Pluton non-dominant est situé dans la maison X (carrière).

Max Heindel se détermine en fonction de ses valeurs et fortes certitudes sur la spiritualité et qu'il fait partager au plus grand nombre dans sa communication orale et écrite (mercure en maison I trigone à jupiter).

Il possède des facultés pour mettre à la portée de tous ses idées, des facilités d'écritures, pédagogiques qui font de lui un grand enseignant.

Le  soleil dominant en lion fait de lui un être ayant la foi en des principes spirituels profonds, intangibles et des certitudes rassurantes qui l'amènent à développer ses connaissances sur la religion chrétienne en lien avec des concepts orientaux comme la réincarnation et le karma.

 

 

 

 

 

 

             LA BHAGAVAD-GITA

 

 

Poème de 800 vers en forme de dialogue versifié, c'est l'un des plus hauts sommets de la spiritualité hindoue.

Il fut  incorporé au Mahâbhârata, immense épopée de 100 000 stances, divisées en 18 chants qui relate la bataille de Kuruk-Shetra, au nord de Dehli, entre deux clans apparentés. Reniant leur parole, les cent frères Kaurava ont refusé de rendre leur royaume aux cinq Pandava. Descendant des dieux et de leurs fidèles, les Pandava représentent le droit, tandis que les Kaurava incarnent les forces maléfiques. Au moment où va s'engager la bataille, le Pandava Arjuna révolté par cette lutte fratricide est prêt à déposer les armes. Mais son cocher Krishna le persuade de remplir son devoir de guerrier. S'engage alors un dialogue intemporel de 18 chapitres (la Bahgavad-Gita) entre les deux protagonistes, Krishna la conscience universelle et l'âme intellect représenté par un des princes Pandava, Arjuna.

Ce dialogue étend et illustre le puissant symbolisme des Védas (connaissance sacrée, livre sacré avec des milliers de strophes d'une vision ineffable du cosmos et de la création) sur l'Eternel et son souffle dans l'homme.

Il reprend les notions de Brahman (le dieu éternel) et d'atman (l'âme) des Upanishads.

Krishna qui fut un grand initiateur religieux de l'Inde bénéficie d'une naissance mythologique comme Jésus-Christ et Bouddha.

Devaki, soeur du roi de Madoura, mère de Krishna, tombe dans une extase et Mahadeva, le soleil des soleils lui apparait sous une forme humaine. Adoubée par l'esprit des mondes, elle conçut l'enfant divin.

Krishna devient prophète, prêche au bord du Gange et donne l'autorité supérieures aux prêtres Brahmanes.

Il est le créateur du culte Vishnouiste. Krishna a été un réformateur lumineux qui renouvela la pure doctrine aryenne par l'idée de la trinité et du verbe divin manifesté et qui mit le sceau à son oeuvre par le sacrifice de sa vie et donna ainsi à l'Inde son âme religieuse, son moule national et son organisation définitive.

Krishna enseigne à Arjuna la doctrine organique de l'immortalité de l'âme ou des existences progressives par la réincarnation et celle correspondante de la trinité ou du verbe divin révélé dans l'homme.

Krishna enseigne donc à Arjuna à travers ce dialogue la doctrine de l'âme immortelle, de ses renaissances et son union mystique avec Dieu.

"Le corps,, disait-il est une chose finie mais l'âme qui l'habite est invisible, impondérable, incorruptible et éternelle. Domptez vos passions, abandonnez l'ennemi qui prend la forme du désir. Les jouissances que procurent les sens sont comme les matrices des peines à venir. Ne faites pas seulement le bien, soyez bon. L'âme qui a trouvé Dieu est délivré de la renaissance, de la mort, de la vieillesse et de la douleur et boit l'eau de l'immortalité".